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jeudi 6 novembre 2014

33 commentaires :

Pourquoi j'ai décidé de me reprendre en main


J'ai longtemps hésité à écrire ce billet, (oui j'ai du mal à parler de moi c'est un peu le comble pour une blogueuse beauté, non ?) voilà quelques mois que les articles sur le blog ne sont plus du tout réguliers, que je poste une fois de temps en temps des contenus qui sont, à mon sens, de qualité médiocre. Je dois l'avouer, ces derniers temps j'ai eu du mal à trouver l'envie et la motivation de venir par ici... Je n'ai pas la prétention de dire que je manque à quelqu'un, mais bon sang, de mon côté, que la blogosphère me manque ! Mais alors comment expliquer cette absence ?



Ca n'arrive pas qu'aux autres

Je fais partie de ces personnes qui sont toujours de bonne humeur, surexcitée à la moindre petite chose, et toujours prête à aider les autres. Je peux m'extasier devant un rayon de carnet chez Hema, devant la reine des neiges, ou encore devant un plateau de sushis. Oui je peux le dire, j'ai le sourire facile, on dit d'ailleurs de moi que je suis toujours souriante. J'ai longtemps cru que j'étais, en quelque sorte, invincible, que le malheur ne m'atteindrait jamais, et puis d'un coup, bim, ça m'est tombé sur le coin de la figure, comme ça, sans prévenir. La douleur psychique vous connaissez ? Celle qui vous ronge de l'intérieur sans qu'on puisse y faire grand chose, celle que l'on arrive pas à expliquer car elle est bien différente de la douleur physique... Il est plutôt simple d'expliquer que l'on a mal à une cheville cassée ou à la gorge lorsque l'on tousse... Mais la douleur intérieure, celle qui n'est pas visible, comment mettre des mots dessus ? C'est comme être mort au plus profond de soi, on ne se reconnaît plus, on a plus le goût à rien. J'ai passé de longues heures sous ma couette à fixer le plafond en attendant que le temps passe, ou bien à vider les placards pour essayer d'arranger les choses (la nourriture est un bon réconfort). J'ai mis du temps avant d'exprimer mon mal-être, j'ai enchaîné les remises en questions sur tous les plans : professionnel, scolaire, amoureux et amical. J'ai envoyé balader beaucoup de choses, et puis je me suis décidé à demander de l'aide. Et croyez moi, c'est le plus difficile : accepter d'être aidé. J'ai longtemps pris ça pour un échec, le plus gros échec de ma vie d'ailleurs, pourquoi ça m'arrive à moi, comme ça, sans raison ? J'ai du mettre une grosse partie de ma vie entre parenthèse, et blondiejulie a été le premier à souffrir de tout ça. 



Et maintenant ?

Après une hospitalisation et beaucoup de chamboulements, j'ai essayé plusieurs fois de revenir en force, mais je crois bien que ce n'était jamais le bon moment. Je réessaye une fois de plus pour enfin vaincre cette foutu maladie. Ma vie ressemble à un puzzle, j'essaye de rassembler chaque pièce pour en faire une jolie image. Je remonte petit à petit la pente, parfois ça va, parfois ça va un peu moins bien, Je me suis mise au sport afin de m'occuper l'esprit, j'essaye de trouver la motivation qui me fera aller vraiment mieux pour enfin dire : je suis heureuse. En plus, la vie est bien trop courte pour ne pas en profiter. Et puis au final, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, non ?